La majorité des activités que nous menons chaque année pour protéger les droits de la personne se passe en coulisses. Que ce soit pour établir si une personne peut porter plainte pour discrimination en vertu des lois fédérales ou pour la diriger vers l'organisation la mieux placée pour l'aider, nous nous efforçons chaque jour d'aider les Canadiennes et les Canadiens qui pensent avoir été traités injustement.
Ce volet de notre mandat à titre d'organisme chargé de l'examen préliminaire des plaintes contribue à faire en sorte que les milliers de personnes qui communiquent avec la Commission s'adressent à l'organisation appropriée pour soumettre leur situation de droits de la personne. Puisque nous aidons ces personnes à régler leur problème sans formalités ou les dirigeons vers l'organisation apte à traiter leur plainte, seulement une fraction des personnes qui communiquent avec nous en arrive à déposer une plainte pour discrimination auprès de la Commission.
Lorsque nous recevons une plainte pour discrimination, nous devons vérifier s'il existe des informations raisonnables pour appuyer une allégation de discrimination. Après cette vérification, nous donnons la priorité aux plaintes qui rapportent des situations de discrimination persistante ou grave, ou à celles qui peuvent avoir une incidence sur un grand nombre de personnes.
Un certain nombre d'étapes peuvent survenir en fonction de la situation, comme la médiation, le renvoi à une autre organisation ou le renvoi devant le Tribunal canadien des droits de la personne, lequel a la compétence pour déterminer s'il s'agit bien de discrimination.
En 2021, nous avons transformé cette partie de notre travail afin de mieux servir la population canadienne. Les pages suivantes expliquent les mesures que nous prenons pour moderniser notre processus de traitement des plaintes.